C’est Lucifer qui ouvre ce quatrième album, long chant instrumental où choristes et claviers s’échangent des mélodies, tandis que tambours et trompettes dialoguent dans le plus grand bruit. Un avant-goût de ce qui va suivre, où se succèdent un certain dramatisme dans I’d rather be a Man, un lyrisme dépourvu de brise avec You Won’t be There ou encore la tranche de pop bien torchée de Damned if I do. On oublie la seconde instrumentale, heureusement l’album se termine sur If I Could Change your Mind, un joyau interprété par Lesley Duncan. Le livret permet de suivre les paroles ; en couverture deux femmes portent la voilette, où leurs visages ressortent à la fois tristes et aguicheurs, ambigus comme ce disque optionnel dans le parcours d’Alan Parsons, que j’ai fini par racheter pour des raisons sentimentales.