Je ne joue plus
Gabelune
24x30cm
pastel sur papier
En attendant la paix
Leghead
16x16cm
photomontage
Pièce à emporter
Nous sous la douche
21x30cm
palette graphique
Gargouille
La lectrice
30x21cm
encre sur papier
La vie triée
Une suite de mémorandums à la fois denses et fulgurants, comme autant d’expériences, de corps-à-corps avec soi, les autres, l’écriture, le temps. « Et l’on commence à y voir clair. Et l’on est tenté de dire que la vie est fraîche. Et l’on s’imagine que la nuit sera vraie. Et l’on se trompe de beaucoup. » Le tout ponctué d’aphorismes, en plus, souvent brillants comme il se devait, que l’on pourra lire et relire en s’introduisant par n’importe quelle brèche, par exemple entre deux lettres. A la lettre F, prise au hasard, ceci encore : « Faire un enfant c’est engendrer du cadavre. Fait du schnaps avec mon grand-père. Fait l’inventaire des flacons bien alignés. Fait le poirier. » Le ton est ainsi donné d’un nouveau Gai savoir à sa modeste façon, qu’aimeront bien les Oulipiens et leurs aimables fans s’il s’en trouve encore. Drôle et grave tout ensemble. Douloureux de temps en temps. Grinçant, aussi.
Fluctuat, Kees de Kock
récit
148 p.
Editions Nicolas Philippe
ISBN 2748800214